Sommaire :
Le rassemblement
La topographie
L'exploration / croquis
La veillée
La cuisine au camp
L'art du bûcheron
La transmission
Les nœuds
Le Rassemblement Il n'y a pas mille et une façons de faire correctement un rassemblement chez les scouts. Il n'y en a qu'une. Un rassemblement demande de l'ordre, mais il faut retenir que les scouts ne sont pas à l’armée. On n'arrive pas dans un rassemblement de n'importe quelle manière. Sitôt le commandement donné, on exécute les gestes requis. On évite de traverser au travers l'aire de rassemblement. On entre à sa place par derrière. La seule exception est lorsqu’on est appelé par la maîtrise pour un honneur. En rassemblement, on se tient droit et on regarde devant soi. On écoute attentivement les directives qui viennent des encadrants. Appel d'un rassemblement Quand un encadrant appel au rassemblement, il entonne d'abord un - d'appel. Suivi d'un .-. (voir onglet transmission) appelant au rassemblement. Il peut être suivi de plusieurs . demandant aux éclaireurs de se dépêcher. Une patrouille ne vient dans le rassemblement seulement quand elle est complète. Elle y vient discrètement. Elle s'y insère en fonction de la forme de rassemblement indiquée par le chef. Voici les formes de rassemblement les plus fréquentes : En rassemblement, on se positionne de la manière suivante en fonction des gestes du CT, ou du mestre de camp : Une fois toutes les patrouilles arrivées, le chef de la patrouille située la plus à gauche de la maîtrise lance son cri de patrouille. Il doit être clair, ni gueulé, ni incompréhensible, ni lancé vers le ciel ou vers le sol. Le Cp doit se tenir droit, son staff sur le côté et le lancer fort. Ses patrouillards répondent de la même manière. Le cri de patrouille symbolise ainsi la fierté de la patrouille. Quand toutes les patrouilles ont lancé leur cri, l'encadrant présidant le rassemblement dit "Scout toujours" auquel les scouts répondent "... Prêts !" Les scouts se tiennent toujours droits jusqu'au moment où le chef leur signifie "Repos !". Dès alors, ils peuvent mettre les bras derrière le dos. Pour rompre un rassemblement, il existe deux manières. Soit le chef signifie la rupture en disant "Rompez !", soit dans des conditions spécifiques le rassemblement se rompt avec un "Ad Mariam" : Tous les scouts enlèvent leur béret. Le chef dit "Ad Mariam" trois fois, auquel les scouts répondent "Europa". Au 3e "Europa", ils lancent leur béret en l'air. Lors d'un rassemblement, c'est la maîtrise qui a la parole. Tous les scouts doivent être à l'écoute et ne pas faire de bruit inutile. Si l'un d'entre eux souhaite prendre la parole, il lève le bras et attend qu'on lui la donne. La Topographie |
Lire une carte
Représentation du relief ou comment dessiner une courbe de niveau ?
Lorsque l’on avance à la boussole, on utilise des repères. En effet, il faut prendre son azimut et chercher un repère : une maison, un château d’eau… (attention lorsque vous prenez un arbre en repère dans une forêt !!!) dans tous les cas, il faut prendre un repère qui soit sur la direction de l’azimut.
Pour prendre un azimut :
1. Prendre la boussole en main et tourner le socle pour indiquer l’azimut à prendre sur la flèche de visée.
2. Gardez la boussole plate et visée droit devant vous
3. Tournez vous jusqu’à ce que l’aiguille rouge se place entre les deux repères du socle tournant (Soit que l’aiguille rouge vise le nord)
Pour prendre une visée, 3 étapes :
1. Prendre la boussole en main avec la flèche de visée devant soi
2. Pointer la flèche de visée en direction du repère.
3. Le repère bien visé, faites tourner le socle tournant de la boussole mais vous, ne bougez pas ! pour superposer l'aiguille rouge de la boussole entre les deux repères du socle tournant (Soit que l’aiguille rouge vise le nord )
On représente le relief par des courbes de niveau. Ce sont des lignes imaginaires qui représentent une altitude donnée. Par exemple une colline est représentée comme ceci:
Chaque ligne représente une altitude et une seule. L'écart d'altitude entre deux courbes est appelée : l'équidistance.
Elle est en général de:
- 10 m pour les cartes au 1/25 000.
- 20 m pour les cartes au 1/50 000.
- 40 m pour les cartes au 1/100 000.
Raid à la carte
- Quand on fait un aller et retour sur un sentier faites attention au chemin en Y. si l'aller se fait par une des branches, au retour, sur la branche principale saurez-vous d'où venez ? La seule parade est l'attention visuelle.
- Quand on avance il faut enregistrer la direction dans laquelle on avance, si on va au nord le retour se fera vers le sud.
- Un des principes de base de l'orientation est la "photographie du paysage" en caricaturant le paysage. Si vous êtes dans une vallée enregistrez l'emplacement de la rivière, des crêtes, la forêt...qui vous permettront de vous orienter une fois dans ce décors.
- Le temps que vous marchez est très important pour évaluer votre distance d'avancement et votre temps de retour.
- Dès que vous avez un doute ne foncer pas tête baissée, arrêtez vous, faites le point, on se perd quand on ne veut pas perdre de temps à se poser les bonnes questions.
Conseil : Plus vous mémoriserez plus vous aurez d'informations pour constituer une carte dans votre tête qui vous permettra d'évoluer sans vous perdre.
La boussole
L'Exploration / croquis De très bonnes explications sont visibles sur le site de la 1re Aix-en-Provence sur les éléments suivants : |
Son origine :
Autrefois, dans les campagnes, la veillée était le temps entre le repas du soir et le coucher consacré à des réunions de famille ou de voisinage. On y chantait, les enfants écoutaient les histoires et les légendes que leur racontaient les anciens. La veillée était un moment privilégié, un véritable rite où se perpétuait sans nul doute les traditions...
Aujourd’hui, la veillée n’a plus guère de sens et d’existence que dans les mouvements de jeunesse comme nous, les scouts, où elle est devenue véritablement un moment de fête et de folie collective : l’occasion de se retrouver, d’être ensemble, après une journée d’activités intenses, pour chanter, danser, jouer, bouger, …
La composition d’une veillée :
La veillée est composée par différents instants : la mise en ambiance, l’ambiance, le retour au calme, le calme et la fin.
La mise en ambiance :
La mise en ambiance est de courte durée, elle est de loin la plus importante. Il faut donner à chacun la même envie : l’envie de vivre avec les autres un moment de plaisir avec le maximum d’intensité, ce qui n’est pas facile car chacun arrive à la veillée avec une motivation différente (selon les évènements qui ont précédé, selon sa sensibilité, son ressenti…)
Il faut que toutes les tensions de la journée s’en aillent….
Cette ambiance, c’est le bout en train qui la fait naître en chacun, par des chants légers, faciles et connus, des jeux….
Il faut que toutes les tensions de la journée s’en aillent….
Cette ambiance, c’est le bout en train qui la fait naître en chacun, par des chants légers, faciles et connus, des jeux….
L’ambiance :
Cette seconde partie de veillée doit permettre aux scouts de se libérer au maximum. Au menu : des jeux, des chants, des danses…. C’est le cœur même de la veillée. La durée de cette partie dépend du temps que l’animateur veut consacrer à la veillée.
Le retour au calme :
Le retour au calme doit se faire longuement et progressivement. Des chants et/ou des jeux calmes sont nécessaires. Son but est simple : préparer les scouts à terminer la veillée dans le calme.
Construit en decrescendo, ce temps débouchera tout naturellement sur l’ultime phase de la veillée...
Construit en decrescendo, ce temps débouchera tout naturellement sur l’ultime phase de la veillée...
La courbe descendante peut être rompue par un sursaut pour réveiller l'attention avant le dénouement, mais elle doit bien redescendre ensuite afin de préparer à la prière et au silence de la nuit.
Un bon moyen dans la préparation de la veillée est de dessiner la courbe et d'y placer les numéros et les chants, pour voir s'ils correspondent avec l'intensité voulue à ce moment.
Les techniques :
Les techniques ne doivent pas être vues comme une contrainte, mais au contraire comme un moyen d'être plus efficace que si elles n'étaient pas là. Exploiter la technique avec un peu d'imagination va rendre votre veillée plus drôle, plus belle, plus touchante. N'hésitez pas, même si les entorses doivent rester rares et se justifier, à innover, à renouveler ces techniques, pourquoi pas à les mélanger. De l'audace, de l'audace, encore de l'audace !
-Le mime :
Le but est en silence d'accentuer tous les gestes, les impressions, les grimaces afin que le public comprenne quelque chose.
Les chants fredonnés bouche fermée en fond de scène sont les bienvenus !
-Les marionnettes :
Une croix sur laquelle on enfile un pull et à laquelle on met un bonnet et le tour est joué. Mais il faut tout de même faire attention à différencier les personnages selon leur fonction ou leur statut afin que le public comprenne la scène.
-Le cœur parlé :
Tous les acteurs sont dos à la scène et chacun se retourne pour dire une phrase (identiques à chaque fois qu'il se retourne ou pas) caractéristique du personnage qu'il joue. Cette technique joue beaucoup sur l'humour de répétition.
-La comédie musicale :
Pour une comédie musicale, il vaut mieux reprendre des chants que tout le monde connaît mais qui vont avec les paroles (le Galérien pour le récit de la mort d'un personnage) ou à l'opposé un chant qui par son ton devrait être opposé au discours (Le Petit Ane gris pour un mariage) pour créer un décalage comique. Mais c'est toujours plus réussi quand on change de chant en fonction des répliques.
Un dialogue de solistes est à privilégier à un chœur unique, et le par-cœur au déchiffrage d'un chiffon de papier.
-Ombres chinoises :
Placées entre un drap et une source de lumière puissante, les ombres chinoises se jouent avec les mains ou avec des figurines en carton préparées à l'avance.
C'est l'occasion de faire des effets spéciaux ! Le drap ne doit pas cacher un mime ou une saynète classique, mais donner vie à un récit fantastique !
-Ombres tchèques :
À ne pas confondre avec les ombres chinoises. Les acteurs jouent eux-mêmes. Elles consistent à mimer des scènes derrière un drap blanc éclairé par derrière, de manière à ce que le public ne perçoive que les silhouettes des acteurs.
Les gestes doivent être amples et précis, et les positions minutieusement étudiées (face, profil). Les différents personnages doivent avoir des attributs bien visibles.
-Tableau / Clic-clac :
Deux scouts tiennent un drap levé et le baissent au signal, lorsque les comédiens ont pris la pose derrière. Attention, les poses doivent être très expressives, et il faut laisser le temps aux spectateurs de les examiner. Sinon elles sont inutiles !
Un conteur accompagne généralement, mais il est possible de s'en passer, ou même d'en avoir deux !
-Grommelot :
Le grommelement désigne à l'origine le cri du sanglier, puis par extension tout borborygme sortant de la bouche d'un être humain quand il n'articule pas.
La technique du "grommelot" consiste donc à réaliser une saynète sans mot intelligible. Les scouts inventent une langue où quelques mots auront un sens que les spectateurs devineront aisément. Il faudra donc jouer sur la gestuelle et l'intonation pour être compris.
Saynète :
La saynète est souvent la préférée, au point que beaucoup se demandent pourquoi on a inventé les autres techniques. Mais la saynète n'est qu'apparemment facile : elle exige d'être excellent dans tous les domaines à la fois. Gestuelle, connaissance du texte, synchronisation, aisance orale, placement sur la scène, bruitages... Tout cela est mobilisé à la fois et non plus isolément, ce qui fait que souvent, l'un ou l'autre, pour ne pas dire la plupart, est négligé, rendant le tout médiocre. Une patrouille se verra confier des saynètes quand elle aura fait ses preuves dans tous les domaines.
Théâtre de scène :
Technique compliquée à réaliser, le théâtre de scène reprend les codes du théâtre. La technique est très proche de la saynète, mais la diction est celle du théâtre classique.
Un éclaireur doit savoir cuisiner sans avoir les ustensiles ordinaires. Bien que chaque patrouille ait le matériel complet pour faire de très bons repas. Ne pensez pas que le badge cuistot sera la bonne poire pour préparer chaque midi et chaque soir le repas.
N’oubliez pas de prendre de quoi allumer un feu : briquet, papier journal…
La préparation d’un bon repas commence par la préparation d’un bon feu.
N’oubliez pas qu’il est interdit de rapporter des allume-feux… sauf s’ils sont fabriqués par vous même. Ils sont très pratiques en cas de pluie.
N’oubliez pas de prendre de quoi allumer un feu : briquet, papier journal…
La préparation d’un bon repas commence par la préparation d’un bon feu.
N’oubliez pas qu’il est interdit de rapporter des allume-feux… sauf s’ils sont fabriqués par vous même. Ils sont très pratiques en cas de pluie.
Comment fabriquer un allume-feu ?
Mettre dans une boîte de conserve vide quelques vieilles bougies ( que vous pouvez demander à la paroisse la plus proche de chez vous ). Placer la boîte sur les braises pour faire fondre la cire. Plonger un morceau de tissu dans la cire bouillante puis le retirer après l’avoir bien fait tremper, avec une pince ou un bâton. Laisser sécher.
Il y a bien sûr d’autres moyens pour allumer un feu sous la pluie ou pendant une tempête.
Les différents types et techniques de feu :
- le type de foyer
- le site et l'orientation
Pour allumer un feu, tu peux utiliser diverses méthodes, mais la meilleure est encore la suivante:
- de la mousse très sèche, des feuilles mortes un peu de papier froissé ou de l'écorce de bouleau
- au-dessus quelques brindilles mortes et sèches disposées en pyramide
- sur cette pyramide, des morceaux de bois de la grosseur d'un petit doigt, et qui vont croissant jusqu'à la grosseur du pouce, bien écartés pour laisser circuler l'air.
Tu allumes le tout et tu laisses flamber, en ajoutant progressivement des branches de plus en plus grosses.
Ensuite selon l'emplacement, le sens des vents, le genre du terrain, tu pourras choisir l'un des feux suivants :
Pyramidal :
S'allume par tous temps, de chaleur et lumière, mais gaspillent du bois, chauffent irrégulièrement, bon pour le feu de camp.Feu du trappeur :
Deux courts rondins de chêne encore bien vert conviennent parfaitement pour équilibrer une poêle et une cafetière au-dessus d'un feu.Polynésiens :
Chauffe bien, conserve la chaleur, se moque du vent. Aucun risque de propager le feu. Exige un trou par marmite est un outil pour creuser. Ne peut se faire en sol dur.En croix :
Se moque du vent, mais consomment du bois et se règlent mal.De berger :
Facile à installer, rapide et économe en bois, mais pertes de chaleur et l'équilibre instable du récipient.Feu en ligne :
Un feu au milieu d'une bûche fendue ou d'un alignement de pierres est un système pratique pour les quelques heures que dure un bivouac. Une simple toile tendue en auvent facilite la tâche en cas de pluie.Feu du randonneur :
Le dispositif employé autorise à tout moment le déplacement de la marmite par une simple rotation du support. Une technique idéale pour disposer d'eau chaude à tout moment, goûter le risotto et ajouter une pincée de sel, diminuer ou augmenter la cuisson et alimenter le feu. Naturellement, il est indispensable que la marmite soit munie d'une anse.Feu indien :
Un caisson de terre isole le feu du sol et évite l'éparpillement des braises. La corde (ou la chaîne) accrochée à l'anse de la marmite et réglée à volonté permet d'agir sur la force de la cuisson. L'intérêt de ce feu réside aussi dans le fait qu'il conjugue parfaitement les deux fonctions : chauffage et cuisine.On peut aussi utiliser cette technique avec une grille ou l'on pose les gamelles.
Feu scandinave :
Le feu flambe entre deux bûches (ou les deux moitiés de la même bûche) superposées et séparées par deux cales. Deux traverses empêchent, le cas échéant, la bûche inférieure de s'enfoncer dans la neige et quatre piquets maintiennent l'ensemble.Bûche :
Permet d'exploiter le vent et de démarrer n'importe quel feu.En couloir :
bon tirage, mais exige outils pour creuser, très sensibles aux changements d'orientation du vent, très stable pour grosse marmite.Sur table :
Long à installer, mais permet d'obtenir braises en permanence et installation d'un four.L’art du bûcheron
Avant tout : un bon site auquel il est souvent fait référence. Vous pouvez y prendre des infos : http://arwann.com/?page_id=121
Quand on arrive sur un lieu de camp, on n'a pas très souvent le choix de essences. Il faut alors faire avec ce que l'on a. Quelques règles :
-on coupe des perches, mais pas des futurs arbres d'avenir. Le propriétaire a besoin qu'on lui laisse de beaux arbres droits.
-on coupe des arbres à croissance rapide (dans la mesure du possible donc pas de chênes, du houx ou du buis, mais plutôt du frêne ou du noisetier).
-on peut couper du bois long et droit.
-on peut tout se permettre sur le bois sec (ça nettoie le bois du propriétaire).
Ainsi, il est préférable de viser des sujets en bouquets (cépée) plutôt que des sujets isolés. C'est d'ailleurs dans les bouquets qu'on trouvera souvent notre bonheur. Il est important de bien savoir couper un arbre, mais aussi de bien savoir ne rien laisser de notre trace ! Ainsi, on ne crée pas de clairière ; et lorsqu'on coupe un arbre, même si le propriétaire a donné son autorisation, la souche doit être INVISIBLE! C'est à dire que du premier coup d'œil, on ne voit RIEN.
Un coin de pat après le départ des scouts : évidemment après 15 jours, il est difficile de cacher les traces du piétinement ! Cependant, toutes les souches coupées sont invisibles, pas de traces de cendres ou de charbon issus de la table à feu, pas de plastiques, ficelles, papier toilette, restes alimentaires, etc... On rend le lieu propre au propriétaire et aux habitants de la forêt ! (Photo camp 2017)
« Un éclaireur doit savoir se servir d’une hachette et d’une scie pour abattre des petits arbres et couper des branches.
Pour abattre un arbre, il faut d’abord l’entailler au pied du tronc du côté où l’on désire qu’il tombe, puis passer de l’autre côté et scier un peu au-dessus de la première entaille jusqu’à ce que l’arbre culbute. » B.P
Pour abattre un arbre, il faut d’abord l’entailler au pied du tronc du côté où l’on désire qu’il tombe, puis passer de l’autre côté et scier un peu au-dessus de la première entaille jusqu’à ce que l’arbre culbute. » B.P
Quelques recommandations :
- ne laissez pas les plus jeunes se servir des outils dangereux si un membre de la HP ou un troisième n’est pas à ses côtés !
- quand vous coupez un arbre, ne laissez pas une souche de 50 cm dépasser du sol ; vous devez couper l’arbre le plus près du sol possible et cachez la souche avec de la mousse, de la terre…
- quand vous élaguez l’arbre, ne laissez pas toutes les branches s’éparpiller dans la nature, essayez de récupérez le plus de bois possible : certaines branches pouvant servir à faire des tenons, des pieux, des claies, des flèches po… et ça fait plus propre ! Après avoir entièrement élagué les déchets des branches, il suffit de les empiler à un endroit : au bout de 2 ou 3ans, ce petit bois sera décomposé.
Après le camp, les scouts peuvent scier le bois utiliser en bûches de 50cm pour permettre au propriétaire de s'en servir comme bois de chauffage. Sinon, il suffit d'empiler les bois sans les scier. Ils pourront alors servir à d'autres scouts pour éviter de nouveaux prélèvements.
source: http://arwann.com/?page_id=2626
Un peu de froissartage !
Deux éléments essentiels à maîtriser pour ne pas utiliser de ficelle pour les installations !
Pour les installations en camp, cinq éléments sont à respecter :
-le froissartage se pratique sur place
-le froissartage utilise du bois brut
-les constructions sont éphémères
-le froissartage construit simple, utile et efficace. Pas de superflus !
-le froissartage utilise au maximum les bois coupés, et abat peu (article 9).
Pour les détails, de bons éléments sont à lire sur http://arwann.com/?page_id=135
Alphabets inversés :
Dans ce code, une lettre remplace toujours une autre lettre.
A remplace Z B remplace Y C remplace X et ainsi de suite. |
Pour t’aider à résoudre ce code, écris d’abord l’alphabet. Ensuite, au-dessous écris l’alphabet en ordre inverse :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Z Y X W V U T S R Q P O N M L K J I H G F E D C B A |
Maintenant, chaque fois que tu verras un A, tu regardes au-dessus dans le premier alphabet et tu le transcris en Z ! Exemple :
« SCOUT » est codé « HXLFG » |
Alphabet demi-renversé
Ici, tu peux utiliser le même alphabet pour coder et pour décoder !
A remplace N et N remplace A B remplace O et O remplace B C remplace P et P remplace C et ainsi de suite. |
Écris juste les lettre en allant de A à M, puis écris au-dessous les lettres de N à Z.
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z |
Exemple :
« SCOUT » est codé « FPBHG » |
L’envers des mots
Voici un code très simple à résoudre ! Lis chaque mot à l’envers.
Exemple :
Exemple :
« TOUJOURS PRET! » est codé « SRUOJUOT TERP! » |
Déchiffre ce message :
XUEP UT ERDUOSER NU EDOC ELPMIS? |
Lettres mélangées
Le texte suivant, écrit par lignes de vingt lettres par exemple…
E C U R E U I L A H E R M I N E I L D E V I E N T N E C E S S A I R E D E P R E N D R E D E S E R I E U S E S P R E C A U T I O N S |
sera repris verticalement colonne par colonne et deviendra :
« Les signaux de sémaphore se font avec les bras en les agitant dans différentes positions ; ils sont très faciles à apprendre. Voici les lettres et les positions dans lesquelles il faut placer ses bras pour chacune. Il n’y a qu’une seule façon d’apprendre lez sémaphore, c’est l’exercice ! Pour les lettres de A à G, on ne se sert que d’un bras en lui faisant décrire un huitième de cercle à chaque lettre. Puis de H à N (à l’exception de J) le bras droit garde la position de A et le bras gauche se meut comme auparavant. De O à S le bras droit est en position de B et le bras gauche fait de nouveau son tour. Pour T, U, Y et le signe qui veut dire « Annulez », le bras droit est en C et le bras gauche prend dans le cercle quatre positions différentes. Les lettres de A à I désignent aussi les chiffres de 1 à 9 ( K prenant la valeur 0) à condition que vous avertissiez par le signe numérique que vous allez transmettre des nombres et que vous fassiez suivre ceux-ci du signe J. » Baden Powell |
Le Morse : |
C’est le moyen le plus courant de la transmission chez les scouts, chacun d’entre vous doit le connaître. Il y a plusieurs façons de l’apprendre :
- Avec les mots qui sont associés à chaque lettre : une syllabe qui comprend un « O » correspond à un ta ou -, les autres syllabes correspondent à un ti ou •
- Avec les associations de lettre.
A = • - | Allo | N = - • | Noel |
B = - • • • | Bonaparte | O = - - - | Oporto |
C = - • - • | Coca Cola | P = • - - • | Philosophe |
D = - • • | Dorémi | Q = - - • - | Quocoriko |
E = • | Et | R = • - • | Ricoré |
F = • • - • | Farandole | S = • • • | Sifflement/Sardine |
G = - - • | Gondole | T = - | Thon |
H = • • • • | Hérétique/Huluberlu | U = • • - | Union |
I = • • | Ici | V = • • • - | Valparéso |
J = • - - - | J'ai mon lolo/Jablonovo | W = • - - | Wagon long |
K = - • - | Kompagnon/Koalo | X = - • • - | XPolitechno/XTrocadéro |
L = • - • • | Limonade | Y = - • - - | Yochimono/Yogamoto |
M = - - | Moto | Z = - - • • | Zorro ici/Zorro est là |
Signaux utilisés en camp :
L | Lever | |
F | PDDM | |
R | Rassemblement | |
C | Couleurs | |
I | Intendance | |
O | Service d'eau | |
CP | CPs | |
SP | Seconds | |
HP | HP | |
IN | Inspection | |
S | Secouristes | |
AAA | Alerte ! | |
Procédure Morse | ||
« appel » : AAA | ||
« invitation à transmettre » : K (=prêt à recevoir ou invitation à répondre) | ||
« attendez » (=pas prêt)(quand prêt : K) : AS | ||
« compris » (après chaque mot) : E | ||
« fin de texte » (et non de trans !!) : AR | ||
« le message est compris » : SN | ||
« transmission terminée » : VA | ||
« erreur » (que par transmetteur !!) : EEE | ||
« répétez le message en entier » : RPT | ||
« je répète le message en entier » : IRPT | ||
« d’accord » : OK | ||
« rien à vous transmettre »: NIL | ||
« émettez plus lentement » : MD | ||
« séparez plus vos signaux » : SS | ||
« améliorez vos signaux » : FF | ||
« déplacez-vous vers votre gauche » : GG | ||
« déplacez vous vers votre droite » : DD | ||
« déplacez-vous vers le haut (reculez) » : CC | ||
« déplacez vous vers le bas (avancez) » : AA | ||
Indicatifs de la Troupe | ||
« Lynx » : LX « Puma » : PU « Renard » : RE | ||
« Bison » : BI « Cerf » : CE | ||
« Maîtrise » : MS |
LES NŒUDS DE JONCTIONS:
Pêcheur simple.